La rectocolite hémorragique est une maladie chronique incurable. Un régime alimentaire 1 approprié est indispensable pour améliorer la qualité de vie du patient. Les dommages causés à l’intestin par l’inflammation et les ulcères liés à la pathologie peuvent affecter les niveaux de passage de certains minéraux. Cela implique un risque beaucoup plus élevé de souffrir d’anémie, d’ostéoporose, de défenses immunitaires faibles, de vieillissement prématuré, de nervosité ou de fatigue. Cette situation, conjuguée à une éventuelle carence en vitamines, oblige le patient à prendre en compte ce qu’il peut et doit manger avec une rectocolite hémorragique. Il n’y a aucune preuve que l’alimentation provoque, prolonge ou aggrave une poussée. L’objectif 2 principal d’un régime alimentaire approprié est d’éviter la malnutrition du patient. Les causes de cette malnutrition potentielle peuvent être très diverses : un besoin accru d’énergie dû à l’activité inflammatoire, à la fièvre ou aux corticoïdes. La perte de protéines et d’autres composants digestifs sont également des facteurs qui arrivent à cause des diarrhées et les saignements caractéristiques de la maladie.
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Cinq clés pour suivre un régime approprié si j’ai une Rectocolite Hémorragique
31 août 2021
Pathologies
Le patient atteint de rectocolite hémorragique (RCH) perd généralement du poids en raison de la diminution de son appétit et de la dégénérescence des tissus pendant les poussées d’activité. L’apport de protéines et de calories à l’organisme doit être assuré. Surtout chez les enfants et les adolescents afin d’éviter les retards de développement et de croissance. Par ailleurs, il est important que les allergies et les intolérances présentes chez certains patients de RCH soient prises en compte. Ces items doivent être pris en compte pour aider à la rémission de la poussée de RCH et améliorer la tolérance de l’intestin. À la fin de la manifestation de l’activité inflammatoire, une intolérance ponctuelle au lactose ou aux graisses peut subsister dans l’organisme.
Il est très important de suivre un régime immunostimulant qui apporte les micronutriments qui voient leur absorption réduite par l’activité inflammatoire intestinale ; tels que le zinc, le sélénium et les vitamines A, C et E. Il faut aussi surveiller le transit intestinal pour équilibrer les épisodes de diarrhées et de constipation.
Que peut-on manger avec une rectocolite hémorragique ?
Le plus important est de garder à l’esprit qu’il n’existe pas de régime alimentaire particulier qui fonctionne pour tous les patients atteints de rectocolite hémorragique. Selon chaque situation personnelle, un type d’aliment ou un autre est conseillé, mais il existe quand même des recommandations générales. Il existe deux phases différentes de la maladie. D’une part, il y a la phase de poussée, où le régime alimentaire doit est différent de celui suggéré au moment de la rémission de l’activité de la maladie. Dans ce dernier cas, les recommandations sont les mêmes pour tous. Il s’agit de suivre une alimentation équilibrée, sachant que certains aliments peuvent vous rendre malade Cela dépend de chaque patient individuellement et doit être vérifié en introduisant de nouveaux aliments petit a petit pour savoir s’ils sont tolérables. Il est conseillé d’introduire une substance pendant deux ou trois jours et si elle ne provoque aucun changement dans notre corps, cela signifie que nous pouvons l’incorporer dans notre alimentation. Néanmoins, si cet aliment entraîne des diarrhées ou des douleurs abdominales, un deuxième test doit être effectué au bout de deux semaines. Ce deuxième test permet de certifier que cet aliment est bien l’aliment qui nous cause de l’inconfort ou des dommages dans l’organisme.
Voici les cinq clés qui vont vous aider à savoir ce que votre patient peut manger en poussée de sa rectocolite hémorragique.
- Tout d’abord, il est très important que le patient connaisse les repas et les boissons qui ne lui conviennent pas 3 ors d’une poussée. Certains aliments augmentent les symptômes comme la diarrhée, les douleurs abdominales ou la constipation. Pour cela, il peut être utile pour le patient de tenir un registre écrit des substances qu’il digère bien et de celles qui ne lui conviennent pas.
- La deuxième clé est de manger en fractionné (plusieurs fois par jour) et de le faire de manière détendue. Toujours en petites quantités, en mâchant bien et en respirant correctement. Il est essentiel de ne pas éprouver de stress lors de l’ingestion de nourriture et de pouvoir le faire sans hâte. L’idéal est de manger cinq ou six petites rations par jour. Il est également conseillé de rester assis une demi-heure après chaque repas principal (surtout, déjeuner et dîner).
- Le troisième conseil est de boire beaucoup. Comme les aliments, les liquides doivent être pris en petites quantités. Il faut éviter la caféine, la théine, l’alcool et les boissons gazeuses. Ingérer de l’eau ou des boissons hydratantes achetées en pharmacie. Enfin, il faut équilibrer les liquides pris à la quantité des liquides perdus chaque fois que l’on va à la selle.
- Quatrièmement, il faut éviter de prendre des aliments gras, frits ou panés. Les viennoiseries, les fruits secs et les ragoûts doivent également être retirés du régime. Il est recommandé de prendre des céréales qui facilitent la digestion et limiter l’ingestion de fibres. Il faut donner à l’organisme les protéines et les calories nécessaires, mais sans les dépasser.
- Enfin, les repas doivent être cuits à la vapeur, bouillis, grillés ou dans leur jus. Cela permet de mieux maintenir les nutriments et les vitamines présents dans les substances. Les assiettes doivent être assaisonnées avec du sel, sauf contre-indication médicale. La nourriture doit être prise à une température moyenne, ni très froide ni très chaude. Les fruits, les légumes, le lait avec ses dérivés et les légumes doivent être introduits peu à peu. Si ceux-ci sont mal digérés, il faut les retirer de l’alimentation et les réintroduire petit à petit dans le régime après un certain temps.
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